Au cœur du festival Visa pour l’image à Perpignan, la photographe Gaëlle Girbes offre un regard saisissant sur la vie des Ukrainiens plongés dans l’enfer de la guerre. Son reportage « Ukraine, survivre au milieu des ruines » révèle la résilience exceptionnelle de populations qui, malgré la débâcle de leurs villes et villages, s’efforcent de reconstruire une vie. Cette exposition se tient à l’église des Dominicains, jusqu’au 14 septembre, et met en lumière des images poignantes issues du front de l’Est, notamment autour des régions de Donetsk et Kharkiv.
Ces clichés incarnent une forme de photojournalisme engagé, qui ne se limite pas à montrer la destruction, mais témoigne aussi des « petites résistances » végétant dans ces territoires détruits. Plus de 30 % du pays est ravagé, et des millions d’Ukrainiens ont perdu leur foyer. Pourtant, derrière chaque ruine, des hommes et des femmes affrontent des conditions extrêmes pour survivre — un combat silencieux que Gaëlle Girbes restitue avec un réalisme frappant. Ce reportage documentaire, salué internationalement, s’inscrit dans une actualité douloureuse où l’humanité demeure obstinément présente face à la guerre.
Nostalgique des Polaroid instantané ? Voilà ce que tu dois retenir :
- 📸 Point clé #1 : La puissance du photojournalisme pour révéler la résilience humaine en contexte de conflit.
- 🛠️ Point clé #2 : Comment la photographe utilise des zones dévastées pour capturer la vie quotidienne malgré la guerre.
- ⚠️ Point clé #3 : Ne pas oublier que derrière les images violentes, ce sont des histoires humaines à écouter et soutenir.
- 🎯 Point clé #4 : Un focus sur un reportage qui donne voix aux populations oubliées malgré l’importante médiatisation de la guerre.
Visa pour l’image : un regard engagé sur la résilience ukrainienne face à la guerre
Chaque année, Visa pour l’image à Perpignan s’impose comme un rendez-vous incontournable du photojournalisme mondial, spécialisé dans les reportages sur conflits et crises.
Les images de Gaëlle Girbes, exposées à l’église des Dominicains, témoignent d’un événement qui ne se limite pas à la représentation de la guerre mais met en lumière cette résilience essentielle des populations ukrainiennes. Elle s’est concentrée sur des zones particulièrement touchées : les régions de Donetsk et Kharkiv, où la guerre a causé des dégâts massifs.
Une documentation forte sur la vie dans les zones sinistrées
Dans sa démarche, Gaëlle Girbes montre que les villes détruites ne sont pas des exceptions mais une réalité courante. La petite ville minière de Vouhledar, par exemple, qui comptait 18 000 habitants avant la guerre, était réduite à seulement 139 habitants lors de sa prise par les forces russes à l’automne 2024.
Elle met également en évidence les difficultés d’habitats rudimentaires utilisés par ceux qui refusent ou ne peuvent pas fuir, comme Irina et Sergueï, vivant dans une étable à Kam’yanka, où le froid hivernal et l’absence de confort rendent la survie quotidienne une épreuve.
Un reportage qui reconstitue l’expérience humaine derrière les ruines
La photographe documente aussi « l’oubli » ressenti par ces populations dévastées : « Ils disent eux-mêmes ‘On est oubliés du monde’ », confie Gaëlle Girbes.
Son reportage appelle à une meilleure prise en compte de ces civils, qui peinent à trouver de l’aide malgré leur situation critique. En Ukraine, plus de 4,6 millions de personnes ont été privées de leur logement, ce qui souligne l’ampleur de cette crise humanitaire encore peu visible.
- 📍 Concentration sur deux régions clés : Donetsk et Kharkiv
- 🏚️ Nombre d’habitants tombé drastiquement dans certaines villes (ex : 18 000 à 139 pour Vouhledar)
- 🚱 Absence d’infrastructures (eau, électricité) dans les villages libérés
- 🎙️ Voix des habitants laissée sans soutien suffisant
Zone | Population avant guerre | Population après destructions | Principale difficulté |
---|---|---|---|
Vouhledar (Donetsk) | 18 000+ | 139 | Dévastation totale, absence de services |
Kam’yanka (Kharkiv) | Ville et villages alentours | |reprise partielle habitants | Absence d’eau courante et d’électricité |
Si tu veux comprendre comment un reportage peut allier sensibilité et information brute, cette exposition est une référence à garder en tête. Pour plus de détails, n’hésite pas à jeter un œil à la page officielle de Visa pour l’image 2025 disponible ici ou sur le reportage complet de franceinfo.

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Gaëlle Girbes : capturer la force et la dignité au cœur des décombres ukrainiens
Le travail de Gaëlle Girbes sur le terrain est un modèle d’humanité qui ne sacrifie jamais la dignité des sujets qu’elle photographie. Dans une société souvent saturée d’images violentes et dramatiques, sa démarche offre un angle plus nuancé.
Passer du temps dans les villages libérés de l’Est ukrainien avec des habitants comme Irina et Sergueï l’a amenée à aller au-delà de la simple couverture des destructions matérielles. Elle explore la manière dont les humains s’adaptent dans un environnement hostile et renaissent des décombres.
Des histoires qui renouent avec l’espoir
Des clichés pris dans des lieux comme Kam’yanka révèlent la lutte quotidienne pour trouver un peu de chaleur et de normalité. Par exemple, en hiver, Irina et Sergueï ont isolé leur sol avec des morceaux de linoléum et des tapis déterrés dans une école détruite, tentant ainsi d’atténuer le froid extrême.
Le reportage met en lumière ces gestes de résistance du réel, qui parfois passent inaperçus dans l’actualité. Chaque image est une page du documentaire qui raconte la survie à travers cette résilience discrète mais très concrète.
- ✊ Des habitants qui réinvestissent durablement leurs maisons malgré les dangers
- 💡 Trouver des solutions rudimentaires pour affronter les conditions climatiques
- 📷 Une approche photographique respectueuse et immersive
- 🗣️ Mettre en avant la voix et les besoins des oubliés du conflit
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Comment Visa pour l’image valorise les reportages humanitaires en zones de conflit
Le festival Visa pour l’image, organisé chaque année à Perpignan, est bien plus qu’une vitrine artistique. C’est un espace qui met en valeur le rôle essentiel du photojournalisme documentaire, notamment face à des crises complexes comme la guerre en Ukraine.
Les expositions comme celle de Gaëlle Girbes jouent un rôle majeur en sensibilisant le public sur les conséquences humaines des conflits, souvent réduits à des statistiques froides dans les médias.
Un rendez-vous international pour les professionnels et le grand public
Des dizaines de photojournalistes du monde entier y exposent leurs œuvres, donnant un visage humain aux événements souvent perçus à distance. Cette année, l’accent est mis sur des thématiques comme :
- 🌍 L’impact des guerres sur les civils
- 📉 La dégradation des infrastructures
- 💔 Les exodes et déplacements de populations
- 🔍 La nécessité d’une couverture éthique et authentique
Chaque reportage présenté, notamment ceux qui décorent les murs de l’église des Dominicains, est accompagné d’une histoire forte qui invite à une réflexion poussée sur la guerre et la résilience.
Aspect clé | Rôle de Visa pour l’image |
---|---|
Photojournalisme documentaire | Mise en valeur de reportages sur des crises humanitaires et géopolitiques |
Sensibilisation du public | Éducation sur les réalités du terrain à travers des images poignantes |
Aide aux photojournalistes | Accompagnement, prix et visibilité des travaux engagés |
Débat et discussion | Plateforme d’échanges autour des enjeux éthiques du reportage en contexte de guerre |
Pour en savoir plus sur la programmation et découvrir d’autres reportages marquants, tu peux consulter le site officiel du festival Visa pour l’image, ou visiter des ressources connexes comme photojournalisme en Alsace par des confrères.
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Les défis humains derrière le photojournalisme en zones de guerre
Travailler dans des zones de conflit demande aux photographes comme Gaëlle Girbes une préparation mentale et matérielle importante. La réalisation d’un reportage tel que « Ukraine, survivre au milieu des ruines » implique d’affronter des dangers permanents, des conditions de vie extrêmes et l’obligation de garder une éthique forte.
Une logistique complexe et un engagement profond
Lorsque Gaëlle se rend dans des villages dévastés où les mines et munitions non explosées menacent, la sécurité reste un enjeu primordial. Le travail photographique nécessite :
- 🎒 Préparation poussée du matériel pour résister aux conditions difficiles
- 🧭 Coordination avec des guides locaux ou humanitaires
- 🙏 Respect strict des règles d’éthique pour honorer la dignité des habitants
- 📡 Veille permanente sur l’évolution du conflit
Cette rigueur contribue à ce que le reportage soit à la fois pertinent et respectueux, un équilibre parfois fragile dans les zones de guerre.
Relever la parole des oubliés pour témoigner avec authenticité
Le reportage de Gaëlle Girbes accorde une place centrale aux récits des survivants. Prendre le temps d’écouter, comprendre, puis restituer en images ce vécu, donne un visage humain à un contexte souvent réduit à des chiffres. Ces témoignages sont essentiels pour :
- 📣 Donner une voix à ceux que la guerre tente d’effacer
- 📷 Éviter une vision stéréotypée ou sensationnaliste
- 🤝 Favoriser une prise de conscience collective durable
- 💡 Inciter l’aide humanitaire ciblée et adaptée
Visiter une exposition comme celle de Gaëlle Girbes, c’est aussi s’engager à ne pas laisser l’oubli lisser ces réalités douloureuses.
Si t’intéresses à approfondir les modes de couverture des crises par la photographie, tu trouveras des ressources intéressantes sur les liens entre photographie et justice sociale ou en découvrant comment la santé mentale est abordée en photographie documentaire ici.
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Comment le photojournalisme contribue à une mémoire durable des conflits
Au-delà de la simple couverture immédiate, le photojournalisme comme celui de Gaëlle Girbes participe à la construction d’une mémoire collective essentielle pour comprendre l’ampleur et les conséquences des crises.
Les images captées dans des zones de guerre ont un impact majeur pour :
- 📝 Documenter les faits et éviter la réécriture ou l’oubli historique
- 🌍 Sensibiliser les futures générations aux réalités complexes de la guerre
- 🎨 Inspirer des artistes et intellectuels engagés
- ⚖️ Contribuer à la vérité et à la justice post-conflit
Rôle du photojournalisme | Impact durable |
---|---|
Documentation visuelle | Archives historiques et preuve visuelle des souffrances |
Éducation | Transmission des enjeux aux publics divers |
Mobilisation | Appels à l’aide et soutien sur le long terme |
Justice | Contributions aux enquêtes et réparations |
En favorisant cette démarche, le festival Visa pour l’image donne une visibilité indispensable aux photographes qui œuvrent dans des circonstances extrêmes, offrant ainsi un regard sans filtre sur la guerre et ses visages humains.
Questions fréquentes sur le photojournalisme en zone de conflit et le festival Visa pour l’image
- Qu’est-ce que Visa pour l’image ?
C’est un festival annuel de photojournalisme à Perpignan, reconnu internationalement pour ses reportages sur conflits, crises et sujets humanitaires. En savoir plus ici. - Pourquoi la résilience des Ukrainiens est-elle importante à documenter ?
Elle illustre non seulement la survie physique mais aussi la force psychologique des populations face à l’adversité. Cela apporte une dimension humaine à la compréhension de la guerre. - Comment Gaëlle Girbes travaille-t-elle dans ces zones dangereuses ?
Avec préparation rigoureuse, accompagnement local, respect des règles d’éthique, et une attention constante à la sécurité, elle parvient à produire un documentaire fidèle et engagé. - Quelle est la portée du photojournalisme dans la justice post-conflit ?
Les images peuvent servir de preuves historiques, soutenir des enquêtes et alimenter la mémoire collective nécessaire à la réparation. - Où suivre l’actualité de ces reportages en Alsace ?
La plateforme photographemulhouse.fr offre un accès privilégié à des ressources locales et internationales autour du photojournalisme.
Ces photos capturent vraiment la force et la résilience des gens en temps de crise.